Genthod possède une arborisation riche et de grande valeur.
Ses chênes, s’étirant le long des routes, sur une longueur d’environ 1’150 mètres, marquent l’image de notre commune et en font un des paysages bocagers les mieux conservés du canton de Genève.
Malheureusement ces arbres vieillissent et, ces dernières années, ont subi des dommages lors des orages, coups de vents et tempêtes. Pour assurer la sécurité des ses habitants, la commune a commandé une analyse tomographique de nos chênes qui a permis d’évaluer leur santé et de mesurer les risques de chutes de branches, voire même d’arbres, sur le domaine public.
Averti de ces résultats, les membres de la commission de l’environnement ont été les premiers surpris, voire choqués, par le résultat : « un tiers des arbres étaient considérés comme dangereux et devaient être abattus dans un délai relativement court, un autre tiers devait subir un élagage de sécurisation assez sévère et le dernier tiers nécessitait une taille d’entretien ».
Ce dossier nécessitant une approche cantonale, ce rapport a été transmis au service cantonal de la conservation de la nature et du paysage puis pris en charge par M. Nicolas Hasler, responsable de la conservation du patrimoine arboré.
Ce projet étant d’intérêt communal, cantonal et fédéral, M. Hasler a obtenu qu’il soit financé par ces trois entités.
Pour préserver le paysage, cher aux habitants de Genthod, sauvegarder une niche écologique importante et conserver un biotope dans lequel évolue, par exemple, le rossignol Philomène, le rouge-queue à front blanc et le grand capricorne, le service de la conservation de la nature et du paysage a élaboré un plan d’intervention sur nos chênes :
- abattage des arbres dangereux
- coupe en « quille » pour certains arbres, afin de conserver l’habitat du grand capricorne
- nettoyage des haies
- plantation de nouveaux chênes, afin de régénérer notre parc arboricole
Pour ne pas dégrader l’image de Genthod et pour protéger la faune, la commune doit procéder à un remplacement progressif de nos chênes qui ont plus de 150 ans et qui arrivent en fin de vie.
Ce gros chantier représente un travail de longue haleine qui va s’étaler sur plusieurs années.
Ainsi, le groupement veillera au bon fonctionnement du plan d’intervention et insistera pour que ce point soit traité régulièrement en commission.