Le budget 2010 a été approuvé lors du dernier conseil municipal. Comme annoncé par le GIG, la prévision fiscale du département cantonal des finances a été revue à la hausse ce qui a permis de diminuer le déficit virtuel du budget (on se rembourse nos propres prêts).
Par contre cette aventure a fait sortir le loup du bois. Nos amis libéraux ont montré leur vraie facette suite à leur esbroufe de baisse d’impôts.
Comme les rentrées fiscales sont plus faibles, du coup on ne peut plus engranger les millions. Alors c’est la panique !
- Au secours, on va avoir un budget déficitaire.
- Au secours, il faut faire des économies.
- Au secours, il faut faire payer les prestations offertes aux plus faibles comme les cartes CFF.
- Au secours, il faut faire passer à la caisse ceux qui ont apprécié les Tréteaux.
- Au secours, comme les recettes baisses (parce que les libéraux l’on voulu) baissons les prestations (hé oui, nous y sommes !).
- Etc, etc, etc
Nous vous disions que nous allions veiller sur vos intérêts et c’est que nous avons fait.
- Oui, les recettes prévues sont un peu plus basses mais elles vont sûrement encore augmenter.
- Oui, le budget est virtuellement déficitaire mais nous avons de telles réserves que nous ne risquons pas grand-chose pour le moment.
- Oui, les recettes sont basses mais nous avons toujours la possibilité de rehausser les impôts en cas de nécessité.
- Oui, il existe d’autres sources de revenus comme la taxe professionnelle appliquée qu’aux grandes entreprises pour qui nous dépensons beaucoup d’argent en infrastructure de limitation du trafic par exemple.
En résumé nous essayons d’agir comme des gestionnaires responsables qui ne vont pas céder pas à la panique et qui observent les évolutions du système fiscal avant de pénaliser les communiers.
Ce n’est pas en prenant un ris au moindre coup de vent qu’Alinghi a remporté la coupe de l’América.